dimanche 10 novembre 2013

Grandes Vues d'Haïti

Université Roi Henri Christophe (Limonade)
Place Rue 18 (Cap-Haïtien)

Citadelle Laférière (Milot)







Palais National (Port-au-Prince)

Héros de l'Indépendance à Vertières (Cap-Haïtien)


Eglise Saint-Charles (Borgne)


Palais National (Port-au-Prince)

mardi 29 octobre 2013

Cap-Haïtien

Cap-Haïtien, (anciennement Cap-Français, Cap-Henri), souvent appelé Le Cap (Okap ou Kapayisyen en Créole haïtien) est une commune d'Haïti, chef-lieu du département du Nord et de l'arrondissement de Cap-Haïtien.

 
Cinéma Versailles au Cap-Haitien

Cap Plaza au Cap-Haïtien

Cap-Haïtien, Marché

Place d'Armes et Cathédrale, Cap-Haitien

Ville du Cap-Haïtien, Cathédrale

Cathédrale du Cap Haitien

Géographie
Cap-Haïtien est une ville portuaire située sur la côte septentrionale de la République d'Haïti et était considéré au XIXesiècle comme le port le plus sûr de celle-ci.

La ville se trouve sur la côte ouest de la baie du Cap-Haïtien, à l'embouchure de la rivière Mapou et est dominée par la montagne du Morne Jean qui culmine à 718 mètres d'altitude.

Dans les faubourgs de la ville de Cap-Haîtien se trouve la ville de Vertières où se déroula la bataille de Vertières en 1803.
Place d'Armes et Cathédrale, Cap-Haitien

Cathédrale du Cap-Haïtien

Centre du Cap-Haïtien

Church in Ste-Philomene Cap-Haitian

Démographie
La commune est peuplée de 249 541 habitants (recensement par estimation de 2009), dont 155 505 habitants pour la ville elle-même. Sa Densité est de 3 481 hab./km2

École Bethléem, Cap-Haitien

Hotel Christophe, Cap-Haïtien

Hotel Christophe (vue externe), Cap-Haïtien
Histoire
La ville s'appelait Guarico par les indiens. C'est à l'est de la ville, que Christophe Colomb fait construire un fortin baptisé La Navidad avec les débris de la Santa Maria, naufragée dans la nuit de Noël de l'année 1492. Il laisse sur place 39 de ses hommes qui, avant le retour de Colomb, sont tous tués par les indigènes excédés par leurs exactions. Le fort qui avait été incendié, ne sera jamais reconstruit et tombe dans l'oubli, jusqu'à ce que des vestiges soient découverts par un paysan en 1977.

Pendant la période coloniale française, la ville, fondée en 1670 par une douzaine d'aventuriers sous le commandement de Pierre Lelong est connue sous le nom de Cap-Français. La ville est alors la capitale de la colonie de Saint-Domingue avant la Révolution haïtienne.

En mai 1695, le Cap est attaqué et pillé par les Anglais, en représailles à l'expédition de la Jamaïque, menée en 1694 par Jean-Baptiste du Casse.

En 1739, on édifie le fort Picolet, composé de deux batteries superposées, d'un chemin de ronde et d'une muraille longeant la côte. Tout proche de ce fort, se dressent d'autres fortifications : le fort Magny (dans lequel est enterré le général Magny et défendu par la batterie du Gris-Gris), le Fort Belly, le Fort-aux-Dames et le Fort Saint-Joseph.

La population compte 15 000 habitants en 1790.

Le 5 ou le 6 février 1802, lors du débarquement de l'expédition de Saint-Domingue, le général Henri Christophe, faisant face à la supériorité militaire française par une politique de la terre brûlée, déclenche l'incendie qui détruit la ville en totalité.

Cathredal in La Ville, Haiti

Hotel de Ville, Mairie du Cap-Haïtien

Jean Jacques Dessalines memorial, Cap-Haïtien, Haiti

Mont Joli pool
Administration
La commune est constituée de 3 sections communales :
  • Bande du Nord
  • Haut du Cap
  • Petit Anse (dont le quartier « Petite-Anse »)

Mur Extérieur du Cap Plaza au Cap-Haitien

Place d'Armes Cap-Haïtien

Port of Cap-Haïtien
Enseignement
L'Université Roi Henri Christophe, un nouveau campus de l'Université d'État d'Haïti, a été inauguré le 12 janvier 2012 à Limonade, après plus de 17 mois de travaux (première pierre posée le 31 juillet 2010). Financé par la République dominicaine, il doit accueillir 10 000 étudiants dans ce qui sera considéré comme l'infrastructure universitaire la plus moderne d'Haïti. Celle-ci sera composée de plusieurs bâtiments de trois étages comportant : 72 salles de classe pour 30 étudiants chacune, une bibliothèque, des salles de réunions, des laboratoires informatiques, comptables, scientifiques, ainsi que des installations académiques, administratives et récréatives.

Sun rise - Cap Haitien

Sunset off the coast of Haiti

Unairworthy Plane at Cap Haitien airport
Économie
Cap-Haïtien possède un aéroport (code AITA : CAP), ainsi qu'un port international.
La station balnéaire de Labadie se trouve à environ 5 km au nord-ouest du Cap-Haïtien.

University of Henry Christophe, Cap-Haitien

Monument Héros de l'Indépendance, Vertières, Cap-Haïtien


Personnalités liées au Cap-Haïtien
  • Jean II Stapleton (Cap-Français, 1696 - 1776), armateur et planteur de sucre à Saint-Domingue, issu de l'émigration jacobites des Irlandais nantais.

  • Antoine Walsh (Saint-Malo, 1703 - Cap-Français, 1763), homme d'affaires issu de l'émigration jacobites des Irlandais nantais.

  • Toussaint Louverture (Cap-Français, 1743 - La Cluse-et-Mijoux, 1803), grand dirigeant de la Révolution haïtienne, devenu par la suite gouverneur de Saint-Domingue (le nom d'Haïti à l'époque).

  • Jean-Baptiste-Joseph Brelle (Douai, 1754 - Cap-Haïtien, 1819), père capucin français, archevêque d'Haïti.

  • Vincent Ogé (Dondon, 1755 - roué vif au Cap-Français, 1791), figure de la révolution haïtienne.

  • François Marie Sébastien Pageot (Cap-Français, 1766 - Paris, 1834), général des armées de la République française et de l'Empire, né à Cap-Français, décédé à Paris.

  • Philomé Obin (Limbé, 1892 - Cap-Haïtien, 1986), peintre.

  • Frantz Zéphirin, né au Cap-Haïtien en 1968, peintre.

François Gayot, archevêque de Cap-Haïtien de 1974 à 2003

La Gonâve

L'île de la Gonâve (anciennement appelée île de la Gonaïve), est une île de la Caraïbe incorporée à la république d'Haïti. Elle se situe dans le golfe de la Gonâve.


 



Géographie
La Gonâve est une île montagneuse et aride, peu peuplée, son point culminant se situe à 778 m d'altitude.

D'une superficie de 689,62 km², elle s'étend sur une longueur de 60 km pour 15 km de largeur.

Elle se situe entre deux bras de mer : le « canal de Saint-Marc » sur sa côte septentrionale, et le « Canal de la Gonâve » (ou «  canal du Sud ») sur sa côte méridionale.

Localisation                  :        Mer des Caraïbes
Coordonnées                 :        18° 50′ 43″ N 73° 02′ 53″ O
Superficie                      :        689,62 km2
Point culminant             :        781 m



Démographie
La Gonâve est peuplée de 79 188 habitants (recensement par estimation de 2009), dont la moitié est localisé dans la seule « ville de l'Anse-à-Galets », principale agglomération de l'île avec 39 783 habitants (le territoire communal de cette dernière comptant 56 890 habitants selon le même recensement, soit plus de 70 % de la population insulaire).

Sa Densité est de 114,83 hab./km2

Sa Plus grande ville : Anse-à-Galets

  • Population totale : 79 188 habitants
  • Nombre d'hommes : 40 075 hommes
  • Nombre de femmes : 39 113 femmes
  • Nombre de ménages : N.A.
  • Population de 18 ans et plus : 42 173 habitants
  • Population totale en 1982 : N.A.
  • Densité : 114,83 habitants / km²
  • Nombre moyen de personnes par ménage : N.A.
  •  % de la population ayant 18 ans et plus : 53,26 %
  • Évolution de la population : N.A.



Organisation administrative
La Gonâve constitue un arrondissement du département de l'Ouest, et est composé de deux communes :
  • Anse-à-Galets
  • Pointe-à-Raquette.
 

 
 


Histoire
L'île de la Gonâve a été le dernier refuge des amérindiens taïnos en Haïti. C'est à la suite du massacre de la reine Anacaona par les conquistadors que les rescapés de sa cour viennent se réfugier sur l'île et la baptisent Gonavo.

Au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, l'île commence à attirer des pêcheurs, puis peu de temps après, l'agriculture commence à apparaître.

À l’époque de l’occupation d'Haïti par les États-Unis, La Gonâve était divisée en sociétés Congo travaillant et vivant ensemble. C'est un officier américain, Faustin Wirkus qui fut choisi comme roi de l'île par la population dans les années 1920. Il a raconté son histoire dans un ouvrage très contesté : « Le roi blanc de la Gonâve ».
En 1976, un cyclone ravage le sud d’Haïti et de nombreux survivants viennent s'installer sur l'île comme agriculteurs.

Le 8 septembre 1997, l'embarcation « Fierté Gonavienne » effectuant la traversée entre Anse-à-Galets et les environs de Cabaret coule, avec à son bord plus de 500 passagers. L'accident est considéré comme le plus grand désastre maritime d'Haïti depuis celui du « Neptune » en 1993 qui avait fait faisant 276 morts et 800 disparu.

En 2004, les gonâviens descendent dans la rue pour demander leur sécession de la république d'Haïti. Le mouvement a été étouffé dans l'œuf par les membres du gouvernement du président Jean-Bertrand Aristide.





















Économie
L'île souffre d'un retard de développement par rapport au reste du pays, notamment du fait que La Gonâve manque d'infrastructure dans tous les domaines.

Ainsi, cette grande île ne possède qu'un port rudimentaire dénommé Zetwa situé au nord-ouest, tandis que celui d’Anse-a-Galets est également mal équipé.
L'état de délabrement des routes est criant, puisque celles-ci sont le plus souvent en terre battue et en mauvais état. Cela se répercute sur le coût du transport, aggravant ainsi les effets de la cherté de la vie, même pour les produits locaux. Les prix des produits de première nécessité accusent une différence significative par rapport à ceux pratiqués dans la capitale haïtienne. « Par exemple pour un sac de riz en provenance de Port-au-Prince », comme le souligne Constant Joseph, maire principal d'Anse-à-Galets, selon qui « le prix d'achat ici par rapport à la capitale est supérieur de 100 gourdes, au moins ».

De plus, l'île fait face à une importante pénurie d'eau, puisque dans les régions reculées, il n'existe que les sources qui, à la saison sèche (de décembre à mai), viennent parfois à se tarir. Le service public d'eau potable (SNEP) est absent de La Gonâve depuis plus de 10 ans. Les habitants des bourg d'Anse-à-Galets et de Pointe-à-Raquette ont seuls le privilège de pouvoir s'approvisionner en eau grâce à des fontaines publiques.

Les équipements et les services sont également soit embryonnaires, soit inexistants : pour 120 000 habitants, l'île ne dispose que d'un seul médecin en santé publique, et trois centres de santé non équipés (l’un à Pointe-à-Raquette, l’autre uniquement à vocation hospitalière est implanté à Anse-à-Galets, tandis le dernier à Palma ne dispose d'aucunes structures). Il n'y pas d'université, aucune usine d’électricité, et encore moins d'infrastructures de télécommunication. Les besoins en matière de justice et de sécurité sont également importants : l'île de la Gonâve ne compte que 15 policiers ; la commune de Pointe-à-Raquette par exemple dispose d'un seul policier pour ses 45 000 habitants. De plus, il n'existe que quatre juges pour toute l'île. Des juges qui travaillent dans des conditions difficiles, sans véhicules ni radio de communication.

Pourtant La Gonâve ne manque pas d'atout pour amorcer son développement : outre un gisement de pétrole découvert il y a quelques années dans les sédiments marins entre 6000 à 7000 mètres de profondeur dans le Canal de la Gonâve et spécifiquement dans la baie de Rochelois, l'île dispose d'un potentiel touristique important.

La Gônave Economic Development Group, une organisation fondée en 1997 et siégeant en Floride, se propose d'investir plusieurs milliards de dollars US sur plusieurs années, capable de générer entre 250 000 et 1 500 000 emplois au niveau hôtelier, agricole, éducatif ou sportif. Parmi les secteurs envisagés : la construction de supermarchés, d'un aéroport international, d'un complexe portuaire industriel et commercial, une aire de recherche et de stockage de produits pétroliers, des facilités bancaires, des offres de services de locations de bâtiments à caractère industriel, des compagnies d’électricité en support à l’Électricité d'Haïti (EDH) qui les supervisera, des usines de recyclage du plastique en vue de fabriquer des fibres textiles, un Centre de météorologie et Pré-désastre, etc… Sans oublier des jardins botaniques, un zoo et de multiples attractions culturelles. Cependant, la lourdeur et la complexité du dossier semble avoir constitué un frein pour la prise de décision des pouvoirs publics.






























Sports
Le club de Football Roulado de Gonave était considéré au début des années 2000 l'orgueil des gonaviens. Il a remporte Le championnat national de 1re division en 2 occasions : à l'ouverture 2002 et à la fermeture 2003. Parmi les joueurs ayant évolué au club figurent James Marcelin, Jean Rebert Menelas et Johny Descollines.






Personnalités Originaires de La Gonâve
  • Joachim Alcine, Boxeur.
  • Camille Leblanc, Ex Ministre de Justice d'Haïti.
  • Jean Rebert Menelas, Footballeur.